jeudi 17 juin 2010
La biotechnologie
Malgré le développement à un rythme très modéré, la biotechnologie a de bonnes perspectives en Pologne. Le financement est facilité par les fonds de l'Union européenne. Le gouvernement prépare la loi qui permettra l'ouverture des établissements supérieurs au monde de l'entreprise.
1. La commercialisation des recherches scientifiques en Pologne est très faible.
Même si la demande des services des scientifiques est des chercheurs a augmenté dans les dernières années, le transfert des résultats de recherches scientifiques et des technologies vers les entreprises est très faible en Pologne. Les conditions pour la commercialisation des recherches sont moins avantageux que dans d'autres pays d'Europe.
En Pologne l'industrie pharmaceutique et bio-technologique est très faible et a du mal à s'adapter aux exigences du marché libre et aux normes européennes.
Concernant la dynamique de ce marché, d'après le rapport du PMR(1), le secteur de la biotechnologie rouge (celle qui trouve son application dans la pharmacie et la médecine) se développe à un rythme modéré. En 2008, le chiffre d'affaires des entreprises bio-technologiques du secteur pharmaceutique est estimé à 607 mln zloty, c'est-à-dire moins 2% qu'en 2007.
Cependant, le même rapport estime que les revenus de ces mêmes entreprises vont augmenter à partir du 2010 et qu'en 2011 nous assisterons à un boom car l'augmentation peut être même de 30%. Cette dynamique sera le résultat du développement des projets innovants qui en 2008 – 2009 n'était qu'au tout début et n'apportaient pas encore des profits.
2. Le financement des projets est facilité par les fonds européens.
Le financement des projets à un risque accru a, partout dans le monde, le rôle décisif dans le développement des nouvelles technologies. En Pologne, le financement est facilité par fonds européens. Le projet les plus important est Program Operacyjny Innowacyjna Gospodarka (Économie Innovante) qui dispose de 662mln zl (2007 - 2013). Grâce à la bonne utilisation des fonds européens, il est plus facile de financer les investissement en recherche scientifique est ses applications technologiques.
Toujours dans le cadre du projet Économie Innovante, l'incubateur Science2Business a vu le jour en mars dernier. Il s'agit d'une première de ce type d'institution en Pologne. L'incubateur offre aux ingénieurs polonais le financement (200 mln euros de fonds) et le soutien organisationnel.
3. Les améliorations législatives en vue de faciliter le transfert du savoir vers les entreprises.
Le gouvernement a préparé une réforme de la loi sur l'enseignement supérieur qu'il va soumettre prochainement à l'Assemblé. Elle permettra aux établissements de l'enseignement supérieur une meilleure ouverture au monde de l'entreprise. Aujourd'hui les universités peuvent s'engager dans le projet d'une entreprise, mais cette initiative reste difficile car soumise à l'accord de l'autorité de université et conforme à son statut.
La nouvelle loi va permettre aux universités de créer des sociétés dans le but de la valorisation de leurs recherches. L'entreprise appartiendra à l'université mais va être indépendante et les investisseurs financiers vont pouvoir s'y engager.
Les experts soulignent deux difficultés auxquelles vont être confrontées les nouvelles entreprises. Premièrement, les universités ne disposent pas des cadres ayant l'expérience dans le monde du business et qui connaissent bien les questions financiers. Or ce type de managers est indispensable dans la réussite des entreprises universitaires.
Deuxièmement, les universités ne disposent pas de moyens financiers qui leur permettraient de payer le 19% d'impôt lorsqu'elles échangent leurs apports des valeurs immatériels (les brevets et les technologies) contre le capital matériel.
(1)Innowacje biotechnologiczne w sektorze farmaceutycznym w Polsce, 2009 (Les innovations biotechnologiques dans le secteur pharmaceutique en Pologne)
1. La commercialisation des recherches scientifiques en Pologne est très faible.
Même si la demande des services des scientifiques est des chercheurs a augmenté dans les dernières années, le transfert des résultats de recherches scientifiques et des technologies vers les entreprises est très faible en Pologne. Les conditions pour la commercialisation des recherches sont moins avantageux que dans d'autres pays d'Europe.
En Pologne l'industrie pharmaceutique et bio-technologique est très faible et a du mal à s'adapter aux exigences du marché libre et aux normes européennes.
Concernant la dynamique de ce marché, d'après le rapport du PMR(1), le secteur de la biotechnologie rouge (celle qui trouve son application dans la pharmacie et la médecine) se développe à un rythme modéré. En 2008, le chiffre d'affaires des entreprises bio-technologiques du secteur pharmaceutique est estimé à 607 mln zloty, c'est-à-dire moins 2% qu'en 2007.
Cependant, le même rapport estime que les revenus de ces mêmes entreprises vont augmenter à partir du 2010 et qu'en 2011 nous assisterons à un boom car l'augmentation peut être même de 30%. Cette dynamique sera le résultat du développement des projets innovants qui en 2008 – 2009 n'était qu'au tout début et n'apportaient pas encore des profits.
2. Le financement des projets est facilité par les fonds européens.
Le financement des projets à un risque accru a, partout dans le monde, le rôle décisif dans le développement des nouvelles technologies. En Pologne, le financement est facilité par fonds européens. Le projet les plus important est Program Operacyjny Innowacyjna Gospodarka (Économie Innovante) qui dispose de 662mln zl (2007 - 2013). Grâce à la bonne utilisation des fonds européens, il est plus facile de financer les investissement en recherche scientifique est ses applications technologiques.
Toujours dans le cadre du projet Économie Innovante, l'incubateur Science2Business a vu le jour en mars dernier. Il s'agit d'une première de ce type d'institution en Pologne. L'incubateur offre aux ingénieurs polonais le financement (200 mln euros de fonds) et le soutien organisationnel.
3. Les améliorations législatives en vue de faciliter le transfert du savoir vers les entreprises.
Le gouvernement a préparé une réforme de la loi sur l'enseignement supérieur qu'il va soumettre prochainement à l'Assemblé. Elle permettra aux établissements de l'enseignement supérieur une meilleure ouverture au monde de l'entreprise. Aujourd'hui les universités peuvent s'engager dans le projet d'une entreprise, mais cette initiative reste difficile car soumise à l'accord de l'autorité de université et conforme à son statut.
La nouvelle loi va permettre aux universités de créer des sociétés dans le but de la valorisation de leurs recherches. L'entreprise appartiendra à l'université mais va être indépendante et les investisseurs financiers vont pouvoir s'y engager.
Les experts soulignent deux difficultés auxquelles vont être confrontées les nouvelles entreprises. Premièrement, les universités ne disposent pas des cadres ayant l'expérience dans le monde du business et qui connaissent bien les questions financiers. Or ce type de managers est indispensable dans la réussite des entreprises universitaires.
Deuxièmement, les universités ne disposent pas de moyens financiers qui leur permettraient de payer le 19% d'impôt lorsqu'elles échangent leurs apports des valeurs immatériels (les brevets et les technologies) contre le capital matériel.
(1)Innowacje biotechnologiczne w sektorze farmaceutycznym w Polsce, 2009 (Les innovations biotechnologiques dans le secteur pharmaceutique en Pologne)
jeudi 3 juin 2010
Le marché des certifications (1)
Le marché des certifications en Pologne est très dynamique, mais évolue à un niveau très inférieur des autres pays européens. Même si la majorité sont des certifications générales, le segment le plus dynamique est celui des certifications sectorielles.
1. Malgré la crise le marché des certifications reste très dynamique.
Depuis plusieurs années le marché des certifications en Pologne se caractérise par sa tendance à la hausse. En dépit de la crise, l'année 2009 est considérée comme une bonne année. Malgré une chute brutale dans le 1er trimestre 2009, il a retrouvé son niveau d'avant la crise au cours du 4ième trimestre.
Ce marché comme plus dynamique par rapport aux pays d'Europe de l'Ouest. Toutefois, le pourcentage des entreprises certifiées reste encore très inférieur en comparaison avec les leaders mondiaux. En 2007 on estimait le nombre des certifications à 16500. C'est très peu si on prend en compte le potentiel du marché – 200 000 entreprises pourrait demander des certificats et surtout en comparant par exemple avec le marché allemand où 30% d'entreprises sont certifiées(2).
2. La structure du marché des certifications : le ralentissement des certifications générales et le dynamisme des certifications sectorielles.
Les plus populaires certifications sont les systèmes de base : management qualité ISO 9001 (90% de toutes les certifications) le management environnement ISO 14001 (7%), management sécurité au travail 18001 (OHSAS)(3). Les certifications générales constituent une majorité écrasante des certifications accordées, cependant leur demande a nettement ralentie. La raison en est que de nombreuses entreprises les ont déjà, voir renouvellent le cycle (plus de 6 ans).
Concernant les certifications générales, selon les experts, les entreprises vont de plus en plus vouloir améliorer leurs procédures dans le domaine de sécurité des données et du management du risque. La demande pour ce type de certifications va donc augmenter dans les prochaines années.
La partie du marché des certifications qui se développe de façon très dynamique sont les certifications sectorielles. Le secteur qui se démarque est l'alimentaire de plus en plus intéressé par l'amélioration de la qualité. D'autres secteurs que l'on peut citer sont : les cosmétiques, le bois, le transport, la logistique, la banque, l'administration et les IT.
3. Les acteurs principaux.
Dekra Certification et Kema Quality
PCBC S.A.
BSI MS Polska Sp. z o.o.
TüV Rheinland Polska
Veritas Certification Polska
(1) Volontairement, je ne traite pas ici des questions des certifications dans la production d'énergie, car elles relèvent d'un autre secteur.
(2) Source : Magazine Zarzadzanie Jakoscia n°2/2007; (2007)
(3) Source : Magazine Zarzadzanie Jakoscia n°2/2007; (2007)
1. Malgré la crise le marché des certifications reste très dynamique.
Depuis plusieurs années le marché des certifications en Pologne se caractérise par sa tendance à la hausse. En dépit de la crise, l'année 2009 est considérée comme une bonne année. Malgré une chute brutale dans le 1er trimestre 2009, il a retrouvé son niveau d'avant la crise au cours du 4ième trimestre.
Ce marché comme plus dynamique par rapport aux pays d'Europe de l'Ouest. Toutefois, le pourcentage des entreprises certifiées reste encore très inférieur en comparaison avec les leaders mondiaux. En 2007 on estimait le nombre des certifications à 16500. C'est très peu si on prend en compte le potentiel du marché – 200 000 entreprises pourrait demander des certificats et surtout en comparant par exemple avec le marché allemand où 30% d'entreprises sont certifiées(2).
2. La structure du marché des certifications : le ralentissement des certifications générales et le dynamisme des certifications sectorielles.
Les plus populaires certifications sont les systèmes de base : management qualité ISO 9001 (90% de toutes les certifications) le management environnement ISO 14001 (7%), management sécurité au travail 18001 (OHSAS)(3). Les certifications générales constituent une majorité écrasante des certifications accordées, cependant leur demande a nettement ralentie. La raison en est que de nombreuses entreprises les ont déjà, voir renouvellent le cycle (plus de 6 ans).
Concernant les certifications générales, selon les experts, les entreprises vont de plus en plus vouloir améliorer leurs procédures dans le domaine de sécurité des données et du management du risque. La demande pour ce type de certifications va donc augmenter dans les prochaines années.
La partie du marché des certifications qui se développe de façon très dynamique sont les certifications sectorielles. Le secteur qui se démarque est l'alimentaire de plus en plus intéressé par l'amélioration de la qualité. D'autres secteurs que l'on peut citer sont : les cosmétiques, le bois, le transport, la logistique, la banque, l'administration et les IT.
3. Les acteurs principaux.
Dekra Certification et Kema Quality
PCBC S.A.
BSI MS Polska Sp. z o.o.
TüV Rheinland Polska
Veritas Certification Polska
(1) Volontairement, je ne traite pas ici des questions des certifications dans la production d'énergie, car elles relèvent d'un autre secteur.
(2) Source : Magazine Zarzadzanie Jakoscia n°2/2007; (2007)
(3) Source : Magazine Zarzadzanie Jakoscia n°2/2007; (2007)
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